Soeurs Dominicaines

Notre communauté

Ouvert sur le monde

Une communauté internationale

“Il y a deux portes pour entrer dans l’Ordre : celle de l’appel à la vie contemplative et celle de l’appel apostolique” disait le Père Chenu, dominicain, à propos de la vie des frères. C’est vrai aussi pour les moniales. Il en est qui choisissent le monastère pour y trouver la prière continuelle, la pureté du cœur, l’attention totale au mystère de Dieu et qui découvrent ensuite par la familiarité avec saint Dominique la miséricorde et l’intense intercession pour les hommes que Dieu aime. D’autres veulent servir leurs frères, leur ouvrir les chemins de la foi, puis découvrent qu’un des meilleurs moyens de s’approcher de cet idéal est de s’offrir tout entières dans la prière, le silence, père des Prêcheurs, la joyeuse pénitence, sans chercher aucune œuvre particulière sinon de « croire en Celui que le Père a envoyé ». L’harmonie entre ces deux aspects de la vie dominicaine est le signe d’une vocation épanouie et mûre.

Très sensibles à la mission de leurs frères et soeurs prêcheurs et profondément solidaires avec eux, les moniales accompagnent de leur prière « la parole qui ne retourne pas à Dieu sans avoir accompli son œuvre. »
La Communauté de Prouilhe compte aujourd’hui 14 sœurs. Elle fait partie de la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs qui regroupe 12 monastères de dominicaines en France, Suisse et Norvège.

La vie religieuse dans sa forme dominicaine est un mode de vie qui met la fraternité en son cœur pour avancer dans la foi.

Il existe actuellement près de 200 monastères de moniales dominicaines à travers le monde.

La création d’une Commission Internationale des Moniales de l’Ordre des Prêcheurs (CIMOP) en 1989 permet de garantir et fortifier les liens de fraternité et d’entraide entre tous les monastères établis dans le monde.
Vie d'une moniale

La journée d’une moniale

La vie des moniales dominicaines est une vie communautaire et fraternelle, structurée autour de la Parole de Dieu célébrée plusieurs fois par jour dans la liturgie, méditée et priée, étudiée personnellement et en communauté. Mais les moniales ne vivent pas de l’air du temps. Elles travaillent aussi de leurs mains pour subvenir à leurs besoins.

À l’atelier Marie-Dominique de Prouilhe, elles peignent sur céramique des saints patrons et des sentences ou autres motifs religieux, façonnent des figurines de terre cuite, encollent des icônes… Ces travaux, ainsi que d’autres (chapelets, artisanat, vêtements d’enfants, ornements liturgiques…) sont vendus sur place, au magasin, ou bien par correspondance grâce à l’Artisanat Monastique. La maison d’accueil et un travail de conditionnement pour un laboratoire constituent les autres sources de revenu pour la communauté.

Appartenant à un Ordre traditionnellement mendiant depuis l’origine, la communauté vit aussi grâce à la générosité des amis et bienfaiteurs.
Vie d'une moniale

Vie de prière

S’établir d’un seul cœur dans la perpétuelle mémoire de Dieu, tel est le but auquel est ordonnée toute la vie des moniales.

« Aux frères, aux sœurs et aux laïcs de l’Ordre de proclamer par le monde la bonne nouvelle du Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, aux moniales de Le chercher, de penser à Lui, de L’invoquer – dans le secret -, afin que la Parole qui sort de la bouche de Dieu ne Lui revienne pas sans fruit, mais accomplisse en plénitude ce pour quoi Il l’a envoyée. »

Les moniales, à l’imitation de leur bienheureux Père Dominique qui portait tous les hommes dans le vaste sein de sa charité, dans le sanctuaire intime de sa compassion portent le souci du monde au cœur de leur vie de prière.

« En écoutant, célébrant et gardant la Parole de Dieu, elles annoncent par l’exemple même de leur vie l’Evangile de Dieu. »

La vie à l’imitation des apôtres voulue par saint Dominique est indissolublement annonce de la Bonne Nouvelle et communion apostolique, témoignage de vie évangélique.

« Assidu à la prière, personne n’était plus que lui empressé, la nuit, aux veilles et aux supplications. »

Fidèles à l’esprit de saint Dominique, les moniales perpétuent son ardent esprit de prière. Par la liturgie, source et lieu de créativité, la Parole, célébrée en Eglise jour après jour, germe au plus secret de nos cœurs.

« La tradition d’étude et de réflexion théologique, non pour elle-même mais en vue du salut personnel et de celui des autres, ne s’est jamais démentie dans l’Ordre. C’est ainsi que l’étude de la vérité constitue la préoccupation de tout dominicain et de toute dominicaine » Frère Damian Byrne - Maître de l’Ordre . déc 90

« Aimer de toute son intelligence » invite à avoir le soin d’une formation adaptée à chaque époque, toujours à l’écoute du monde dans lequel nous vivons. C’est ainsi que l’étude personnelle et communautaire fait partie intégrante de notre vie contemplative de moniales dominicaines.
Comme une semence, cette Parole de Dieu, étudiée, priée, contemplée, croît dans nos cœurs, les recrée et les configure de plus en plus au Christ.
Vie d'une moniale

Vie fraternelle

« S’établir d’un seul cœur dans la perpétuelle mémoire de Dieu… »

Comme le rappelle la Règle de saint Augustin selon laquelle nous faisons profession, notre première raison d’être rassemblées en communauté, c’est d’habiter ensemble dans l’unanimité et de n’avoir plus, en Dieu qu’une seule âme et qu’un seul cœur.

« Joyeuses de leur concorde fraternelle… »
« Maître Dominique était un homme humble, doux, patient, bienveillant, consolateur de tous. »
« La joie de son cœur rayonnait sur son visage… Par cette joie, il acquérait facilement l’amitié de tout le monde et pénétrait sans peine, dès le premier regard, dans l’affection de tous. »
Ces traits de saint Dominique, rapportés par ses frères, nous sont chers.
Dans l’Ordre où l’accent est mis sur la vie fraternelle, chaque monastère se veut une communauté fraternelle, où toutes s’accueillent réciproquement comme membres du même corps, différentes par leur personnalité, mais toutes égales dans les liens de la charité.
Vie d'une moniale

Vie de travail

Pour subvenir à leurs besoins, les moniales exercent aujourd’hui plusieurs métiers, propres à les rendre plus solidaires de ceux qui les entourent.
Le travail est une requête de la pauvreté religieuse. Les Moniales de Prouilhe tiennent un atelier de céramiques dont elles vendent les réalisations, elles tiennent une boutique de produits monastiques (confections et nourriture) et une librairie réputée pour ces choix, elles tiennent aussi l’hôtellerie du Monastère.

Suscitant la coopération de toutes pour le bien commun, il est au service de la charité.
Un appel vers une nouvelle vie

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